Dans cette série “Témoignages” dédiée au métier de conducteur accompagnateur chez MyMobility et ses entités, nous donnons entièrement la parole aux formidables personnes qui permettent à des milliers d’enfants, adultes et personnes âgées d’être mobiles, d’aller là où elles le souhaitent quand elles le souhaitent, que ce soit pour étudier, travailler, se soigner ou encore se divertir, malgré leur situation de fragilité ou de handicap. Notre mission s’incarne grâce à nos conducteurs accompagnateurs actifs tout au long de l’année. Retraités pour une grande partie d’entre eux, le métier de conducteur accompagnateur leur permet de donner du sens à leur retraite mais aussi de profiter d’un complément de revenus et ainsi réaliser leurs projets.
Aujourd’hui, la parole est donnée à Karim. Cet ancien employé de La Poste s’est reconverti dans la conduite de bus avant de rejoindre le PAM 95 (MyMobility) comme conducteur accompagnateur. Karim fait partie de ces personnes attentionnées pour qui l’entraide et la transmission donnent du sens à la vie. Depuis l’une de ses tournées au PAM du Val d’Oise, il répond à quelques questions et partage son expérience de conducteur accompagnateur avec nous. Merci Karim !
Bonne lecture à tous !
Comment êtes-vous arrivé au PAM 95, Karim ?
J’ai travaillé à la Poste pendant des années et puis j’ai eu envie de changement. Je me suis réorienté vers le transport de personnes et j’ai passé un titre professionnel pour être conducteur de bus. J’ai fait ce métier pendant un an mais cela ne me correspondait pas vraiment, il me manquait quelque chose mais je ne trouvais pas quoi. Et puis un jour, je suis tombé sur une annonce du PAM… dans la description de poste, le mot « accompagnement » a attiré mon attention. C’était devenu évident, ce qu’il me manquait en tant que conducteur de bus, c’était ce lien direct avec l’usager ! J’avais besoin de plus. Je ne voulais pas être uniquement « chauffeur ». J’avais besoin de me sentir utile, de trouver dans mon métier un petit « plus » qui me donne envie de me lever le matin et je l’ai trouvé au PAM avec les usagers en situation de handicap.
Comment avez-vous appréhendé le fait de travailler avec des personnes en situation de handicap ?
Le rapport au handicap peut faire peur. De mon côté, avant de débuter, je n’avais pas de connaissance particulière du handicap mais cela ne m’a pas freiné. J’ai appris auprès de mes collègues et des formations dispensées par l’entreprise. Au début, c’est un peu difficile, surtout avec des handicaps un peu lourds, mais, très vite, j’ai pris mes marques et je me suis senti à ma place. C’est un métier dans lequel il faut avoir l’envie. L’envie de bien faire, l’envie d’aider, d’accompagner, de rendre service, avoir ce petit « truc » en plus ! Ce qui me rend le plus fier au quotidien, c’est quand je dépose une personne et qu’elle me remercie en me disant qu’elle a passé un bon moment ! Pour moi j’ai le sentiment d’une mission accomplie !
Avez-vous évolué professionnellement depuis votre entrée chez MyMobility ?
Quelques mois après mon arrivée au sein de l’entreprise, les équipes ont vu que j’étais à l’aise et que je m’en sortais bien, ils m’ont proposé alors d’être formateur auprès des conducteurs, notamment sur la prise en charge des usagers en fauteuils roulants. Cela demande un savoir-faire particulier, sur l’arrimage du fauteuil dans le véhicule, les manipulations du hayon pour monter le fauteuil dans le véhicule… tout cela s’apprend ! C’est un métier spécifique qui demande une formation particulière (théorique et pratique) et que j’ai apprécié recevoir à mon arrivée, c’est donc tout naturellement que j’ai accepté.
Depuis, je forme régulièrement des nouveaux conducteurs. C’est une réelle évolution pour moi et un plaisir de pouvoir transmettre ce que j’ai appris. Je les accompagne dans leur prise de fonction, je les aide à être plus à l’aise avec les usagers qu’ils accompagnent et je leur donne mes « trucs » afin qu’ils se sentent bien au quotidien.
Si je devais faire le bilan au bout d’un an et demi ici, je dirais que j’ai évolué assez rapidement et que j’aime toujours autant ce que je fais. Je sais pourquoi je me lève le matin et je me dis que je fais un très beau métier, tellement beau que je n’ai, bien souvent, pas l’impression de travailler ! ».
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